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Et quand Mary tomba du lit.

1 novembre 2011

M.

J'ai fouillé dans le passé. J'ai revu des messages du passé. Je pense que tout ce que j'ai pu voir m'a donné confirmation. Je me suis également remémoré certains évènements. Et j'en viens à penser que j'ai sans doute eu tord d'avoir pardonné. Si j'avais coupé court. On en serait pas là. A toujours se retrouver pour toujours être de nouveau déçue.
Déçue..
Personne ne m'a autant blessée que cette fille. Elle n'est pas aussi bien que tout le monde le pense. Mais le monde est aveugle. Le monde ne voit que ce qu'il désire voir. Et cette fille, au premier regard, elle attire. Au second, elle plait. Au troisième, on l'adopte. Pourtant elle est loin, très loin de valoir de vrais amis.

Cette fille.
J'ai eu tord de lui accorder toute cette importance.

J'ai été bercée par ses mensonges.

 

-Ton amitié m'a souvent fait souffrir ; sois mon ennemi, au nom de l'amitié.-

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22 septembre 2011

[♥]

Je ne trouve plus l'intérêt d'écrire. Et pourtant je suis là, prête à dévoiler encore quelques passages de ma vie, sans importance.

Ma relation avec lui*.
Comme chaque couple, il y a les hauts, et les bas. Il aurait été fou de penser qu'on ne trouve plus un seul moment d'ombre dans notre relation seulement par le simple fait qu'il ait enfin emménagé sur Paris et donc, qu'il n'y ait plus cette foutue distance qui nous sépare. Mais on s'arrange, on se réconcilie, parce qu'on s'aime, et qu'on s'accepte malgré nos défauts. En fait, on s'aime pour ces petites choses qui nous énervent. On pense souvent que le tout serait meilleur sans, la vérité serait qu'il ne serait plus le même, que je ne serais plus la même -c'est connu, je suis une chieuse née-, et si c'était le cas, pourquoi resté avec quelqu'un qui n'est plus la personne pour laquelle on a craqué ? Alors oui, il y a des défauts qu'on se doit d'arranger, c'est normal de faire des efforts, mais le plus important reste de s'accepter comme l'on est. Enfin, bref. Je m'éloigne.
Le fait est, que même si je savais qu'on traverserait d'autres moments bien difficiles, j'étais loin de penser que le tout serait autant mouvementé. J'avais déjà une assez mauvaise image de la famille. L'exception de ma vie, ma mère. Mon ange gardien. J'ai toujours pu compter sur elle alors même que je lui ai fais vivre les pires choses. Passons, le tout c'est donc aggravé quand j'ai appris ce qu'il se tramait du côté de sa famille. Oui, on ne peut vraiment faire confiance à personne. On est seul, quoiqu'on en dise. Tout cette histoire m'a fait douter, en fait, je ne sais toujours pas quoi penser de ces histoires. Mais je n'ai pas envie de l'abandonner. Je sais qu'il est con, manipulateur. Ça, il ne me l'a jamais caché. Et alors ? J'ai aussi de gros défauts. Peut-être que je fais une erreur. Peut-être pas. Mais j'ai fais un choix, et maintenant, je me dois de l'assumer.

Je l'aime. Je lui prouve. Je ne l'abandonnerais pas.

8 juin 2011

Un retour.

En ce moment je n'ai pas grand chose à raconter.
Non, c'est un mensonge. Il y a tellement à dire. Juste, quand tout va bien, je n'éprouve pas le besoin d'écrire. Du reste, je tiens un journal vraiment intime pour ce que je ne souhaite pas dévoiler au grand jour. Alors oui. J'ai joué les absentes. Et je n'ai pas de compte à rendre. C'est agréable.

Descendre et apercevoir cette énorme araignée toute velue dans l'entrée de la cage d'escalier n'est pas une partie de plaisir. J'aime bien les araignées de « campagne ». Vous savez : petit corps et fines pattes. Si elles me surprennent où qu'elle squatte ma chambre -ce qui devient de plus en plus récurent malheureusement- je n'ai aucun mal à les tuer -je sais, je suis un monstre-. Sinon, je les laisse où elles sont, je passe sans frémir, parfois je les observe, sans plus. Mais celle-là. Ah.. Celle-là j'ai un blocage. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai une phobie certaine envers ces petites bêtes. Non. Je ne vais pas crier comme une folle furieuse. Mais ça me dérange. Et ça me démange. J'ai une envie certaine d'enlever ma chaussure et de l'écraser. Mais, je ne peux pas. Je préfère baisser le regard, mine de rien. C'est certain, cette araignée a un pouvoir sur ma personne. Je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé à la pub pour mentos -Cliik-

Je n'aime pas les petites bêtes. Les blattes, les cafards, les mille pattes, les mille pattes géant, les vers, les lombrics, les pinces oreilles, j'en passe et des meilleurs. Je ne peux pas.
Je me rappelle.. Il y a quelques jours, nous sommes allés passé une soirée chez Quentin. Vers la fin, on était tous bien peu frais et je me suis allongée sur le canapé. Là. J'ai senti quelque chose me tomber sur la jambe. Et là, oui, je l'avoue. J'ai agis comme une folle. Secouant ma jambe frénétiquement, quand je ne voyais plus rien, je me suis levée, sautillant partout, regardant en haut, en bas à gauche, en bas à droite. Ne voyant rien je me suis éloignée me réfugiant dans les bras de Jonathan. J'étais en état de choc -oh ne riez pas, c'est vraiment affreux-. J'ai bien cru avoir rêvé. Quand Quentin m'a montré un énorme truc grisonnant sur le sol. Résultat des courses je l'avais écrasé, et se fut la seule raison pour laquelle mon meilleur ami accepta de le prendre dans ses mains pour aller le jeter. Mais rien à faire. Je n'étais pas rassurée. Cet événement m'avait bel et bien réveillé, je scrutais chaque coin de la pièce en me grattant. -Vous ne vous grattez jamais quand on parle d'insectes ou autres ? Moi c'est automatique, c'est qu'on parle de bêtes comme ça, je me gratte, on me parle de poux je vais me gratter la tête par exemple-. Quentin et Jonathan on bien essayé de me calmer, mais je crois que c'est l'effet de l'alcool qui m'a vraiment apaisée. J'ai même réussi à dormir comme un bébé.

Sinon, histoire de vous cracher mon bonheur à la gueule. Ma relation avec lui est juste, merveilleuse. C'est juste toujours aussi douloureux quand il se doit de quitter Paris. Mais je sais qu'il cherche. Je sais qu'il fait son possible pour venir emménager ici au plus vite. Peut-être même bien sur Cergy même. Alors oui, mon coeur va encore se serrer quand il va rentrer. Mon coeur me fera pleurer. Mon coeur sera submerger de peur, mais tout au fond de moi, je sais que tout ira bien. On surmontera tous ces obstacles ensemble « main dans la main ». Il m'a déjà tellement soutenue et donné qu'il m'est vite devenu indispensable. Je ne me vois pas sans lui. Je suis entièrement éprise.

H.I.M - Death is in love with us *

15 mai 2011

C'est l'histoire.

C'est l'histoire d'une fille qui a une amie. Une amie qu'elle n'a jamais vu. Une amie qui vit bien trop loin.
C'est l'histoire d'un garçon qui a une amie. Une amie qui a un copain. Ce copain qui deviendra son ami.
C'est lhistoire de cette amie qui connait ce garçon. C'est l'histoire de cette amie qui a été la copine de ce garçon.
C'est comme ceci que la fille rencontre le garçon. C'est à partir de là qu'ils s'échangeront un mot à peine tous les ans.
C'est l'histoire de cet ami qui connait cette fille. C'est l'histoire de cet ami qui a été le copain de cette fille.
Et pourtant, ce n'est pas à cause de ce fait que les deux protagonistes de cette histoire se reparleront.
Non. En fait. Un soir, le garçon s'ennuyait. Sa copine le délaissait. Il avait besoin de penser à autre chose.
Il a vu que cette amie avait laissé un message sur le mur de cette fille.
Et c'est là que tout a commencé.

Le début d'une histoire difficile. 

16 avril 2011

Petit. Tout petit.

Je le savais déjà. Mon monde était déjà bien trop petit. Mais là, ça devient gros. A chaque nouvelle rencontre, on finit par noter qu'on connait une, voir plusieurs même personnes. Ça m'effraie un peu. J'ai l'impression d'être prisonnière. De ne pas être capable d'aller plus loin encore. A chaque fois que j'essaie d'avancer, on en revient toujours à ma vie d'avant.

The used - Empty with you *

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8 avril 2011

Tant de coeur brisés.

Depuis quelques jours, un cirque s'est installé en ville. Il faut savoir, je n'aime pas le cirque. Pas à cause d'une peur immense envers les clowns. Pas parce que je ne comprend pas l'intérêt de marcher sur une corde. Je n'ai rien contre les trapézistes.. Non. Je n'aime pas le cirque pour une seule et bonne raison. Les animaux. On roulait en voiture lorsque j'ai pu apercevoir ces rois de la jungle derrière les barreaux. Exposés aux yeux de tous comme des monstres. J'en avais mal au coeur. Quand un jeune est venu nous donner un prospectus sur la route, j'ai pas pu m'empêcher de raler, du coup mon père s'est vu dans l'obligation d'appuyer sur l'accélarateur. Et je me suis mise à pleurer. Non. On ne me fera pas croire que ces bêtes sont heureuses. Enfermés, exposés, et parfois maltraités. Comment les gens peuvent-ils regarder ça dans la joie et la bonne humeur.. Je n'ai vraiment pas le coeur à rire. Lisez au moins ceci - Cliik -

Danny Elfman - Batman theme *

7 mars 2011

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Je pense bien que mon chien a apprécié Bambi du début à la fin.

2NE1 - CAN'T NOBODY *

1 mars 2011

Le chef de la famille.

Petite, mon père, c'était comme « Le Grand Patron ». Je pense qu'il y a un lien très fort qui uni les filles à leur père - comme des mères et de leur fils -. C'est pour ça qu'une seule erreur de leur part, peut-être fatale, autant à la relation en elle même, qu'à l'état psychologique de l'enfant. N'oublions pas, pour moi, papa c'était Dieu.
Etant donné que j'ai délibérement mis mon visage à découvert, que se soit un blog qui me sert de journal intime ne changera en rien le fait que je ne raconterais pas tout de ma vie, et encore moins dans les moindres détails. Mais il y a des choses que l'on a quand même besoin de partager. Avec d'autres, ou juste avec soi-même. Alors j'ai envie de l'écrire.
D'autant que je me souvienne. Jusqu'à mes 7 ans, peu m'importais les crises colériques de mon père. Il restait l'homme. Le seul. Le grand. L'unique. L'être parfait. - Au fond, quand je pensais au lien qui uni un père à sa fille, il m'est arrivé plusieurs fois de comprendre qu'une femme puisse rechercher un semblant de portrait de son géniteur en celui qu'elle choisirait... -.
Mais voilà, je grandissais. J'évoluais. Et le comportement de mon père à mon égart, lui aussi, changeait. Petit à petit. Je n'ai pas réellement compris ce qu'il se passait. Quoiqu'il en soit, ce qui est arrivé n'a pas duré longtemps. - Aujourd'hui encore, j'essaye de me convaincre que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve, et j'en ai assez cauchemardé, pour, de temps en temps, parvenir à y croire -. Seulement, à partir de là.. Lorsqu'il avait trop bu et commençait par nous engueuler, ce n'était plus pareil. Avant je pleurais. Puis je m'en remettais. Papa restait Dieu. Je pleurais, j'avais peur. Mais papa restait le seul. Même quand un ou deux coups se perdaient et ce, souvent sans raison. Mais depuis cette période. J'ai commençé à voir mon père autrement. Il n'était plus « papa ce Dieu », il n'était même plus  « papa ». Il était devenu « mon père ». Il ne blessait plus que de par ses coups, mais aussi avec ses mots. Et il commençait à boire toujours un peu plus. Comme il commençait à gueuler toujours un peu plus. Nous épuisant, mon frère, ma mère et moi, toujours un peu plus. - Heureusement, ma soeur n'a pas eu a partager cela autant que nous. Même si elle en a vécu des vertes et des pas mûres -.
J'en suis venue à croire tout ce qu'il me disait me concernant. C'était dur car.. J'étais une gamine, quelque peu autoritaire, mais qui avait beaucoup d'amis, qui savait vivre, qui était heureuse. Et à partir de là. J'ai commencé à me renfermer. Je me refusais de sortir. Et les rares fois où je décidais de m'en sortir, de me reprendre en main, c'est mon père qui me privait de tout. Alors, j'avais fini par ne même plus prendre la peine de m'attacher aux gens. Et de demander quoique se soit. Je suis devenue une enfant, calme, réservée et solitaire. J'avais peur de sortir le moindre mot. Peur de rire à chaque semblant de blague qu'il faisait, car il pouvait s'arrêter de rire d'un coup d'un seul pour entâmer une dispute. Il était fort pour ça. Je m'en rendais malade. J'ai commencé à avoir des maux de ventre. Souvent.. En rentrant des cours, comme il était déjà souvent à la maison, il m'arrivait de rester parfois plus d'une demi-heure devant ma porte, hésitant à rentrer. Sachant qu'il pouvait m'acceuillir bras ouvert, alors qu'il était d'humeur massacrante le matin. Ou .. Le parfait contraire. Pour se défouler peut-être. Mes maux de ventre se sont accentués. Mes notes ont commencés à chuter. Et moi avec.
J'avais un réel fidèle ami à mes côtés. Mais je sortais peu. Je n'avais pas encore de portable. Et il n'était pas dans mon école. Je ne souhaitais pas  me lier plus que ça aux autres. Je restais seule. Je souriais souvent bêtement. Je ne voulais pas qu'on me demande quoique se soit.- Petite et encore aujourd'hui, la seule question à laquelle je n'arrive jamais à être sincère reste " Est-ce que ça va ?" -. Je m'isolais volontairement de la foule, pensant que tous ces gens voyaient en moi ce que mon père disait de moi.
Puis il y a eu l'entrée au collège, je me suis fais des copines, mais à part Hélène, rien de vraiment sérieux. J'arrivais à parler de nouveaux aux gens. Mais rien d'extraordinaire. Disons que je m'étais crée un petit personnage pour survivre. Car j'avais toujours une boule au ventre. Et je ne me sentais toujours pas mieux en foule. J'ai finis par commencer à sécher. Et j'ai perdu toutes bonnes résolutions concernant mes notes. Cela avait tendance à énerver mon père davantage. J'étais dans un de ces cercles vicieux. Arrivée fin de troisième, j'ai délibérement choisi de redoubler. Je voulais tenter de recommencer. Sans erreurs de parcours. Je voulais m'en sortir avec une bonne moyenne. Je voulais croire ces profs qui disaient que j'avais les capacités. Mais là j'ai rencontré un garçon. Et quand mon père l'a su. Quand mon père nous a vu. Main dans la main. Dans la rue. J'ai pris cher une fois que j'ai ouvert la porte de l'appartement. Mais cela n'a pas suffit. Il a aussi fallu que ce garçon soit un mauvais garçon. - Il a été une sorte de début de la fin. Après lui, jusqu'au jour d'aujourd'hui. Je n'ai eu que des hommes qui m'ont rabaissée, humiliée, trompée, mentie, etc -. Une fois que cette histoire a eu une fin, je suis tombée en dépression. Durant les deux premiers jours, mon père semblait au petits soins. Le troisième jour était celui de trop. Pour lui, j'aurais déjà du être sur pied. Mais ça ne marche pas comme ça. Il a continué de m'engueuler et me rabaisser tout le long de cette dépression. Il y a eu l'entrée au lycée. Et rien n'allait mieux. Je ne supportais tellement plus d'être en cours, que je faisais crises d'angoisse, sur crises d'angoisse. Comme au collège, je passais mon temps à sécher. Sauf que.. au lycée, c'est encore bien plus simple.
Passons sur les relations amoureuses foireuses qui n'ont fait qu'énerver davantage mon paternel et passons à l'année du Bac. Je continuais ma thérapie. Et mon père passait plus de temps à lhôpital qu'à la maison - j'ai honte de l'avouer, mais j'étais soulagée durant ces moments là -. Et j'avais fais de gros progrès. Surtout vis à vis des cours. Mes notes ne remontaient pas des masses. Mais j'arrivais à rester plus de deux heures de suite dans le lycée. Et ça, c'était un progrès. J'ai même réussi à parler avec des gens auxquels je n'aurais jamais envisagé échanger quelques mots. Je me sentais mieux. Et mon père a du le remarquer. Mais au lieu de s'énerver de voir la petite dernière progresser et s'éloigner petit à petit, comme il l'aurait fait avant, il a commencé a changer peu à peu lui aussi. De nouveau. Peut-être à cause de la maladie. Peut-être car, durant l'opération, il a failli y rester. Qui sait.
Quoiqu'il en soit. Il ne faut pas croire que tout a changé. Il reste lunatique. Et parfois sans raison. Me fait la tête. M'engueule. Me menace de me virer de la maison, ou de me priver de sortie. Mais, peu importe ce qu'il est. Il est avant tout un père. Un père qui n'est pas parfait. Qui m'a fait souffrir sans doute plus que n'importe lequel de ces salauds que j'ai connu et parfois aimé. Il est un père maladroit, imparfait, méchant. Mais c'est aussi un père qui s'inquiète. Un père qui aime à sa façon. Un père qui voit sa dernière fille lui glisser des doigts.

Rachmaninov - Concerto pour piano *
Premier mouvementjoué par Berezovsky

28 février 2011

恋空

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On m'en parlait souvent. Bien trop souvent pour que je ne prenne pas l'initiative d'envisager de le regarder. Surtout avec deux arguments de taille, l'un qui n'est autre que 三浦春馬 ~ je me sens groupie, je me fais peur ~ l'autre étant qu'il s'agirait d'une histoire vraie. Je n'y peux rien, quand je sais que certaines choses sont réellement arrivées, ça m'intrigue, et souvent peu m'importe le sujet. Je m'accroche aux vies des autres, j'aime espionner, j'aime savoir, je suis minable et j'aime ça. Un hourra pour la création du net. Un autre pour celle de FaceBook.
Passons. Alors 恋空 c'est quoi ? C'est premièrement un film. C'est aussi un drama. Et enfin un manga. Eh oui. Tout ceci pour une même histoire. Pourquoi autant ... Je n'en sais rien. Sans doute suite au succès du film. Pourquoi ce film a eu un tel succès ? Mystère. L'histoire en elle-même ? Ou grâce à un jeune et bel acteur. Je pencherais pour la deuxième raison. ~ Oh s'il vous plaît, ne le niez pas ~. Au tout début, je ne savais pas qu'il y avait également un drama - et encore moins un manga - alors, vu que mes seuls mots clés étaient le nom du film et de l'acteur principal, je suis naturellement tombée sur une description du film. C'est donc cette première version que j'ai connu.

Le film : Un résumé qui met l'eau à la bouche. Un plutôt bon casting - 三浦春馬 (Hiro)- 新垣結衣 (Mika) - 香里奈 (Minako)- 小出恵介 (Yuu) -ça le change de dans Nodame hin ?!- Le tout paraît très prometteur. Comment ne pas être tenté ? Une jeune lycéenne - Mika - qui perd son portable. Un jeune lycéen - Hiro - qui le retrouve. Le laisse à sa place mais en profite pour effacer tous les contacts de la demoiselle. Alors qu'elle le retrouve dans la bibliothèque. Elle finit par recevoir des appels de ce jeune homme qui refuse de décliner son identité. Il finira par l'appeler très souvent, et elle finira par s'attacher à lui avant même de s'en rendre compte. Et forcément, ils en viennent à parler de se rencontrer.
Alors forcément. Le résumé, moi, je l'aimais bien. Mais arrivé au film. C'était la grande déception. Je suis d'accord. Dans un film. On manque souvent de temps pour mettre tous les éléments d'une histoire. Parfois même ceux qui sont importants. Mais là... C'était vraiment trop rapide. Parfois pas crédible. Non, on ne peut pas tout excuser sous prétexte qu'il y avait une limite de temps. On peut faire de très bonnes choses, avec peu. Mais si seulement il n'y avait que ça. Non. Il se trouve que le jeu des acteurs -eh oui, des..- étaient bas. Très bas. Alors bon. Ce n'est que mon avis, mais quand je vois que c'était « très bien joué ». Là, non, je ne suis pas d'accord. Cependant, je reste d'accord sur le fait que ça reste une très belle histoire. Juste qu'elle n'a pas été exploitée au maximum. Too bad.

Le drama : Autre casting. Autre début d'histoire. Dans le rôle d'Hiro, nous avons cette fois 瀬戸 康史 - je ne le connaissais pas en tant qu'acteur - et dans celui de Mika, la belle et toute jeune 水沢エレナ. Ce qui change dans le résumé ? Mika ne perd pas son téléphone. Aya, une copine de notre héroïne, avoue qu'elle est amoureuse alors qu'elles discutent toutes entre copines. Elles se déplacent alors toutes ensemble vers une une autre classe afin de découvrir à quoi ressemble ce fameux garçon. Le dit garçon -Nozomu- les aperçoit, se lève et part à leur rencontre mais au lieu de s'intéresser à Aya, c'est à Mika qu'il va s'intéresser. Cela va blesser Aya. Et Hiro observera de loin cette scène. Un peu plus tard, alors que Mika décide de donner un mot à ce garçon pour lui demander une faveur pour son amie, elle tombe sur Hiro qui finira par l'embrasser.
Alors ce que j'en pense.. D'abord, le résumé m'a laissé de marbre. Je préfère celui du film. Mais, je ne trouve pas ça plus mal qu'il y ai des choses qui diffèrent totalement du film. Le déroulement de l'histoire est plus agréable à suivre. Et les acteurs sont beaucoup plus crédible. J'ai nettement plus apprécié. Même si on dévoile pourquoi Hiro devient si soudainement méchant. Alors que dans le film, on ne l'apprend qu'à la fin. Mais bon, ce n'est pas si mal que ça enfin de compte. Puis, je partais du principe que de toute façon, je connaissais déjà la fin, alors ça ne m'a trop rien gâché. Je pensais que seulement six épisodes, ça ferait court, mais il n'en est rien. Il y en avait juste assez. Il y a juste un scène, qui fait que le drama n'est pas aussi « dur » que le film. Ça m'a un peu laissé sur ma faim - oui, faut croire que j'aime bien quand tout se passe mal -.

Le manga : L'histoire sur papier. Encore un début différent. Ça comment à peu près comme dans le drama. Sauf que Nozomu harcèle Mika, qui elle ne répond à aucun de ses messages. Un jour alors qu'il l'appelle d'un numéro qui lui est inconnu, Mika répond à un Nozomu complètement bourré, c'est alors son ami qui répond, et se présente en tant que « Hiro » il s'excuse du comportement de son ami et finit par lui demander s'il peut la rappeler.
On m'a demandé pourquoi je m'acharnais sur cette histoire, alors que je connaissais  déjà la fin mais.. Déjà, il faut s'avoir qu'on est beaucoup plus libre à l'écrit que pour un film. Alors évidemment, ça laisse libre court à l'imagination. Ensuite, je voulais voir quel autre déroulement on pouvait nous inventer pour cette histoire. Mais 羽田伊吹 ne s'éloigne pas trop de l'histoire et c'est tant mieux, même si on a le droit à pleins d'autres petits passages qu'on ne voit forcément, ni dans le film, ni dans le drama. Alors bon.. De ce que j'ai lu, car il faut savoir que l'histoire est encore en cours - attends avec impatience le chapitre 20 - j'ai adoré. L'héro du manga est encore plus dur. L'histoire en elle-même je la trouve beaucoup plus « violente ». J'aime davantage la Mika du manga qui semble être très vivante, très joyeuse. J'aime le développement des choses. Même si le personnage d'Aya m'agace terriblement, mais je pense qu'elle est fidèle à celle du drama. Enfin, ce qu'elle aurait pu être s'il y avait eu plus d'épisode et qu'on se serait intéressé davantage à son cas. Enfin bref, une grosse préférence pour le manga. Mais, venant de moi, il fallait s'y attendre.

The Pierces - Lights on *

27 février 2011

Mary.

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Faut-il peindre ce qu'il y a, sur un visage ? Ce qu'il y a, dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière un visage ?

나윤선~Calypso Blues *

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